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jueves, 10 de febrero de 2022

 EL ESTEBANILLO GONZALEZ UN JUIF CONTRE LA LÉGENDE NOIRE. CE LIVRE EST LA CLÉ POUR COMPRENDRE LA PENSÉE MOQUEUSE DE NOTRE GRAND ROMAN PICARESQUE (DE MON LIVRE "EL DOCTOR LAGUNA AUTHOR DEL LAZARILLO"

 ESTEBANILLO ET LA LÉGENDE NOIRE. DEUXIEME PARTIE







Les deuxièmes parties n'ont jamais été bonnes. Néanmoins, cette affirmation échoue dans le Quijote ainsi que dans l'Estebanillo González, qui, dans la deuxième tranche, se révèle supérieur. Il était petit et bouffon, un habitué des tavernes bruxelloises et un habitué des maisons closes dans la moitié de l'Europe. Vive l'infanterie espagnole qui s'est couverte de galons et de bravoure en Flandre. La pensée peut dégoûter les mondiaux, mais le farceur courtois, l'éleveur des cuisines de campagne, ne se lasse pas de crier Santiago et ferme l'Espagne. Avec raison et sans elle mon pays.


 C'est la voix qui est derrière ce cri, pas les explications intellectuelles de l'historiographie à utiliser et qui est devenue une légende noire. Les plus lâches organisent des guerres, les seigneurs dans leurs châteaux et les papes dans leurs palais. Il a été subi par les plus courageux et les plus endurants, les castes de ceux d'en bas. Ils combattent pour le Christ, ils ont versé leur sang pour défendre la foi et la croix. Le drame de l'Espagne est que Rome ne croyait pas aux larmes et les pontifes de l'époque étaient retranchés dans leurs affaires.


L'Espagne contre tous et mihi non placet l'Hispanie qu'Érasme a laissé entendre. Les banquiers hollandais d'une part et ceux de San Juan de Letrán ont financé ces guerres de religion. L'auteur de cet ouvrage, dont le père converti appartenait à la caste des Séfarades qui se sont réfugiés dans la Ville Éternelle et à l'ombre de l'argent de San Pedro ont fait leurs affaires, ne fait pas de mal aux vêtements


Cet ouvrage dénonce ce que la légende noire tait entre blagues et blagues, comme l'histoire de sa propre émasculation à laquelle il a été condamné pour avoir violé une bonne. Le passage a été supprimé des éditions postérieures à l'édition prince.


La chose a dû se passer à Bruxelles. C'était la punition pour ce type de crime qui était coutumière dans les tiers anciens, comme le prescrivaient les ordonnances.


 Alors que l'abatteur était déjà préparé avec le matériel d'abattage et que le jifero se préparait à faire de la viande dans la partie la plus réservée et la plus précieuse de son anatomie, un messager du cardinal Infante - le frère bâtard de Philippe IV - arrive avec le papier. De peur notre personnage faillit mourir et de la joie du pardon il trouva une taverne et s'enivra comme d'habitude.


C'est l'un des passages les plus concis, les plus délicieux et les plus amusants de notre littérature classique. Et il préserve une modernité piquante et piquante, jamais mieux dite, qui semble n'avoir été qu'hier. Notre héros est sorti de Cappadoce, ils ont voulu le caster mais ils n'ont pas pu par la grâce de Dieu et il continue ses farces et aventures que, contrairement à ce qui se passe dans d'autres romans picaresques, il réussit généralement.


Garderie des troupes et entre les impedimenta et les bagages, ce qu'on appelle aujourd'hui la Logistique, défend les drapeaux de l'empereur.


La guerre pourtant sent mauvais. Cadavre, merde de mulet, et brûlé par l'incendie des villes et il n'y avait pas de pitié pour les vaincus. Les villes ont été pillées, les femmes forcées par les soldats. Mais il y a dans tout cela une vibration épique et même une certaine générosité. Estebanillo s'en sort toujours, traversant plusieurs fois le Rhin avec son régiment. Sa colonne arrive à rien de moins que CRUZENAQUE (Kreuznach) en Prusse presque à la frontière russe et raconte ce qu'était la vie à Bruxelles où se trouvait le quartier général. Au coucher du soleil, le personnel partit dans le Cur, qui ressemblait au Prado de Madrid.


 A Mansfeld, il installe un stand de tabac et d'eau-de-vie où il gagne de l'argent car les légionnaires ne regardaient pas à l'extravagance. Il va et vient avec les convois emportant ses bagatelles et remédiant aux besoins des troupes, il leur vend des bottes et des piales, vêtements de campagne habituellement réquisitionnés aux hollandais qu'il déteste autant que les juifs, étant de la même race du côté de son père et parle parfaitement l'hébreu, mais les vêtements ne lui font pas mal.


 Il appelle les premiers gargouilleurs car quand ils parlent il semble qu'ils se gargarisent et un Juif de Vienne qui n'a pas payé de dette le fait mettre dans une fosse à neige qui était une sorte de réfrigérateur que les maisons avaient à l'époque pour conserver la nourriture. Il baise plusieurs copines allemandes et les met sur le point. Cela ne le dérange pas de servir le plus vieux travail du monde de proxénète.


À Mayence, il a un duel avec un collègue pour avoir triché aux dés.


Et il était si peu scrupuleux avec ses marchandises qu'il baptisait la bière qu'il vendait avec l'urine des chevaux et les paroissiens ne remarquaient pas à quel point ils étaient assoiffés et ivres lors de ces noces à Cana. Qu'ils n'ont pas de vin, eh bien mangez la cruche, ils ne s'en apercevront pas.


Il nous raconte la victoire des armes espagnoles contre les français à Namur et lorsqu'il arrive à Louvain, il s'enivre pour ne pas varier.


Je suis arrivé à Louvain, une université distinguée du Brabant, et je me suis rafraîchi

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